Agir Pour l’Audition remet ses prix scientifiques

Récompenses


Comme cela avait été annoncé il y a quelques jours, l’association Agir Pour l’Audition a attribué ses prix scientifiques à Jean-Luc Puel (Institut des Neurosciences de Montpellier), Arnaud Norena (Laboratoire de Neurosciences intégratives et adaptatives, Marseille) et Nicolas Michalski (Institut Pasteur, Paris). La remise des prix s’est déroulée le 7 octobre, dans le cadre prestigieux du Collège des Bernardins, en présence des membres de l’association, de ceux du jury de ces prix, et de quelques personnalités de renom du monde de l’audition.

Agir Pour l’Audition remet ses prix scientifiques

Après avoir rappelé la genèse d’Agir Pour l’Audition, Bruno Frachet, son président, a rappelé l’engagement financier d’Agir pour l’Audition dans le domaine de la recherche. Ainsi 17 établissements de soins ou universités ont bénéficié d’un financement de l’association via des appels à projets et 5 bourses ont été délivrées à des post-doctorants. Au total, 2,7 millions d’euros ont été alloués à l’ensemble de ces actions. Le but étant de « maintenir la recherche à un niveau international », selon Bruno Frachet.

Depuis cette année, Agir Pour l’audition contribue d’une nouvelle manière à la recherche dans le domaine de l’audition, en délivrant trois prix : un d’excellence – doté de 100 000 euros – et deux prix d’émergence (pour des chercheurs de moins de 45 ans) – dotés de 40 000 euros chacun. Le jury (qui est en fait le conseil scientifique d’Agir pour l’Audition), constitué de chercheurs du monde entier, issus du domaine de l’audiologie ou de la santé, et présidé par Karen Avraham, a ainsi choisi de délivrer le prix d’Excellence à Jean-Luc Puel, et les deux prix d’Émergence à Arnaud Norena et Nicolas Michalski.

Lors de son discours, Jean-Luc Puel s’est dit « ému et honoré d’être reconnu par sa communauté », tout en rappelant qu’il n’était « que le sommet de l’iceberg », remerciant par la même occasion l’ensemble de son équipe. Il a ensuite exprimé sa reconnaissance à l’association Agir Pour l’Audition et à Françoise Bettencourt qui la finance en grande partie, via la fondation Bettencourt-Schueller. « La France est un petit pays et si Agir pour l’Audition pouvait fédérer l’audiologie française, nous ferions un grand pas et deviendrions très compétitifs par rapport à nos partenaires américains. », s’est réjoui Jean-Luc Puel.

BS