Chronique solidaire : Nicolas Hilaire

Mécénat


Dans le cadre de notre mécénat, nous interrogeons chaque mois un mécène de l'association AuditionSolidarité.

Chronique solidaire : Nicolas Hilaire

Nicolas Hilaire est audioprothésiste DE, à Moirans et Voiron en Isère depuis 2001.

Comment avez-vous connu AuditionSolidarité ?

Lorsque j’étais audioprothésiste salarié, il m’arrivait de parcourir la presse spécialisée. C’est comme cela que j’ai fait connaissance avec AuditionSolidarité. L’envie d’y adhérer par le mécénat est née par la suite.

Pourquoi avez-vous choisi d’être mécène d’AuditionSolidarité ?

Peu de temps après mon installation en 2010, lors d’un EPU, je suis allé à la rencontre de ces « Drôles de Dames ». Ce qui m’a plu dès le départ, c’est leur bonne humeur contagieuse, leur large sourire, leur altruisme, leur dynamisme, leur capacité à déplacer les montagnes et à ne jamais baisser les bras comme j’ai pu le voir par la suite. Le courant est très bien passé et mon souhait de devenir mécène s’est confirmé.

Que vous apporte le mécénat dans votre vie de tous les jours ?

De la joie, des moments de partage… Bref, des valeurs qui sont de plus en plus rares dans la société nombriliste dans laquelle nous vivons… En 2015, les « filles » m’ont proposé de les accompagner dans une mission au Vietnam. Je n’ai pas hésité une seconde ! On ne peut refuser une telle proposition… Et je n’ai pas eu à le regretter : cette mission a été inoubliable. C’était une véritable mission humanitaire comme je l’avais imaginé. L’expérience a été tellement dense qu’il m’est impossible de n’en retenir qu’un seul souvenir… Tout m’a marqué : la joie des enfants appareillés, le sourire des parents, l’hospitalité vietnamienne et une mission réglée comme du papier à musique ! En dépit des imprévus inhérents à cette première en Asie, tous ces instants resteront gravés dans ma mémoire pour toujours. J’en ressens encore les effets aujourd’hui. Cela permet de prendre du recul sur certains petits tracas de la vie…, et qui n’en sont en fait pas vraiment. Nous oublions trop souvent que nous sommes des privilégiés. Professionnellement, le voyage au Vietnam m’a également beaucoup apporté. Même si nous ne sommes pas équipés comme dans un laboratoire, le travail sur le terrain est particulièrement enrichissant, j’ai énormément appris. Je suis prêt à repartir, à bon entendeur !

AuditionSolidarité en un mot ?

Solidarité.

KHM