La profession rassemblée publie une charte éthique en 10 points

Cette charte de bonnes pratiques est le fruit d’un engagement commun du CNA (Collège national de l’audioprothèse), du Synam (Syndicat des centres d’audition nationaux mutualistes), du Synéa (Syndicat national des entreprises de l’audition), et de l’Unsaf (Syndicat national des audioprothésistes). Une démarche à l’unisson qui augure du travail que « la profession est déterminée à mener afin de donner davantage de visibilité à sa démarche qualitative et déontologique » et qui « illustre aussi la vérité d’un métier trop souvent injustement dénigré ».

Le document sera affiché chez les 3 300 audioprothésistes français, pour « en finir avec les idées reçues », mais aussi pour « envoyer un signal fort en direction des patients et des pouvoirs publics ».

Parmi les 10 engagements de l’audioprothésiste, on trouve également :
-Une communication responsable, en insistant sur le fait que « les audioprothèses ne sont pas des biens de consommation » ;
-Un devis clair et détaillé, conforme à l’arrêté du 30 octobre 2008
-L’accessibilité aux lieux publics avec la boucle magnétique, doit être proposée systématiquement aux « personnes présentant un déficit d’au moins 60 dB »
-Un essai préalable, pendant « une période minimale de 2 semaines avant acquisition ».
-Un suivi en cas de déménagement, « sans frais supplémentaires »
-Un accompagnement pour les démarches administratives, afin de « bénéficier de meilleures conditions de prise en charge financière ».
  
Découvrez l’intégralité des 10 engagements en suivant ce lien.