Le Grand âge au programme du « Ségur de la santé »

Segur de la santé

Le "Ségur de la santé" qui a été lancé lundi associera les acteurs du grand âge et abordera le financement de la dépendance. Les audioprothésistes auront leur mot à dire.

Publié le 26 mai 2020

Le Grand âge au programme du « Ségur de la santé »

Le ministre a pour ambition d’engager “une concertation avec les acteurs du système de santé”, au sens de “l’hôpital, mais aussi de la ville” et du “secteur médico-social à travers les professionnels du grand âge”, dans lequel s’inscrivent les audioprothésistes, a confirmé le Ministre de la Santé Olivier Véran.

Comme il l’avait annoncé avant la crise sanitaire, début juin sera mis en ligne “un espace d’expression pour tous les professionnels de santé et du médico-social, du grand âge” afin de tirer de premières conclusions de ces concertations “au plus tard à la mi-juillet”, a-t-il précisé. L’objectif est “que ce plan soit présenté cet été”, afin de “traduire tout ce qui peut l’être dans le prochain budget de la sécurité sociale”.

En parallèle, le gouvernement a relancé ses travaux sur la création d’une nouvelle branche de la sécurité sociale couvrant le risque de la perte d’autonomie, en vue de premières mesures dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale.

Deux projets de loi, l’un organique et l’autre ordinaire, sont en préparation visant à confier à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) le soin d’amortir 136 milliards d’euros supplémentaires.

L’un des projets de loi comportera la remise d’un rapport au Parlement d’ici à la discussion du PLFSS pour 2021 à l’automne, consacré à “la création d’une nouvelle branche de la sécurité sociale couvrant le risque de perte d’autonomie”, indique un communiqué du Ministère.

Le texte prévoit aussi, “à titre de première mesure, la réaffectation d’une fraction de CSG [contribution sociale généralisée] vers le financement de l’accompagnement du grand âge”, pour un montant annuel de 2 milliards d’euros, “après la date d’apurement prévue des dettes actuelles portées par la Cades”, soit 2024.

Cette relance des travaux sur la constitution d’un “cinquième risque” de la sécurité sociale avec la constitution d’une nouvelle branche consacrée à la dépendance, aux côtés de l’assurance maladie, la famille, la vieillesse et les AT-MP (accidents du travail et maladies professionnelles) est un chantier régulièrement abordé depuis une vingtaine d’années mais qui n’a toujours pas abouti.

 

Nathalie Bloch-Sitbon

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