Oticon teste l’efficacité de ses aides avec un électro-encéphalogramme

ETUDE

Afin de prouver l’efficacité de ses récentes aides auditives, Oticon a effectué une étude basée sur une nouvelle méthode, incluant l’utilisation de l’électro-encéphalogramme.

Publié le 02 mars 2020

Oticon teste l’efficacité de ses aides avec un électro-encéphalogramme

Réalisé avec des chercheurs du centre Oticon d’Eriksholm, le test a été mené à l’aide d’un protocole basé sur un EEG avec des électrodes placées sur la tête de personnes portant une des récentes aides auditives d’Oticon, OpnS, avec le système OpenSOund Navigator activé et désactivé. Les électrodes mesuraient l’efficacité avec laquelle les sons étaient représentés et organisés dans le cerveau, en mesurant le niveau d’activité cérébrale en réponse à la parole et au bruit. Le protocole du test a été conçu pour reproduire une conversation réelle dans un environnement bruyant avec un interlocuteur principal, un interlocuteur secondaire à ignorer et un bruit de fond.

Oticon annonce ainsi que son aide auditive OpnS est la première à améliorer l’attention sélective. Les tests montreraient qu’avec l’OpenSound Navigator, la puissance du signal EEG montrant que l’interlocuteur principal est plus facile à suivre augmente de +10%. Le bruit de fonds et l’interlocuteur secondaire étaient difficiles à différencier sans l’OpenSound Navigator. Une fois activé, le signal montre que la distinction de l’interlocuteur secondaire augmente de +95% tandis que l’attention portée au bruit de fond baisse de -50%. Avec ces résultats, Oticon met en avant le fait que l’aide auditive permet à la personne appareillée de mieux comprendre l’interlocuteur principal et de se concentrer sur l’interlocuteur secondaire si nécessaire.

« Vivre avec une perte auditive sans fournir au cerveau le soutien dont il a besoin pour interpréter efficacement les sons peut nuire à la qualité de vie et par voie de conséquence, à la santé », explique Thomas Behrens, responsable du département Audiologie chez Oticon. « Comprendre la parole demande un effort important lorsqu’on présente une perte auditive, surtout dans les environnements bruyants ou lorsque plusieurs personnes parlent en même temps, et le cerveau en pâtit. Sans la capacité d’attention sélective essentielle à tout individu, la communication, et donc l’interaction sociale, est extrêmement difficile et épuisante. Il n’est donc pas surprenant que beaucoup de malentendants préfèrent souvent éviter les activités sociales, et que la perte auditive soit un facteur de risque majeur dans certaines affections comme la démence ».

Nathalie Bloch-Sitbon

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