Le SDA communique sur les mesures que les audioprothésistes doivent prendre en cas de soupçon de covid-19 chez un salarié

Mettant en avant qu’afin d’assurer les soins en période de confinement, la quasi-totalité des audioprothésistes accueille actuellement les patients, dans le respect des directives des autorités de santé, le SDA rappelle que les audioprothésistes exercent dans des cabines insonorisées, espace clos où les risques de contamination sont plus importants. « Il convient donc de continuer à être particulièrement vigilant en cas d’un soupçon de covid-19 ou d’un « cas contact » chez les audioprothésistes libéraux et leurs salariés, audioprothésistes ou non », souligne le communiqué qui liste les différents cas de figures et les mesures à prendre selon que le salarié présente des signes de covid-19 (l’isolement, la protection, la recherche de signes de gravité, le signalement) ou qu’il est « cas contact » ( rester ou rentrer chez lui, avertir son employeur, rester isolé pendant 7 jours après le dernier contact avec la personne déclarée positive à la Covid-19 puis faire un test, porter un masque et respecter strictement les gestes barrière et la distanciation au moins pendant 7 jours après l’isolement ou sinon rester isoler 14 jours, avertir les autorités d’un éventuel cluster).

 

Le SDA rappelle également que « l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs » mais qu’il « n’incombe pas à l’employeur de garantir l’absence de toute exposition des salariés à des risques mais de les éviter le plus possible et s’ils ne peuvent être évités, de les évaluer régulièrement en fonction notamment des recommandations du gouvernement, afin de prendre ensuite toutes les mesures utiles pour protéger les travailleurs exposés ». L’employeur qui ne respecte pas ses obligations en matière de sécurité et de santé au travail s’expose à des sanctions administratives et à des condamnations pénales.

 

Nathalie Bloch-Sitbon