Oticon Medical dévoile Ponto 4, sa dernière aide à ancrage osseux

Le 28 septembre 2019, date de sortie de l’implant Ponto 4, marque l’entrée « dans une nouvelle ère, en apportant les plus grandes améliorations pour les utilisateurs d’aides auditives à ancrage osseux depuis de nombreuses années », a estimé Jes Olsen, président d’Oticon Medical.
Elle intègre la puce Velox S, la même que celle utilisée sur les aides auditives OPN et OPN S. La plateforme Velox S est pourvue de 11 cœurs : huit alloués au traitement du son et trois à la communication sans fil. Ainsi, la puce est capable de traiter 1 200 millions d’opérations par seconde, soit une puissance de traitement cinquante fois supérieure à la plateforme Inium Sense, utilisée sur le Ponto 3. Plus compact et discret, la taille du Ponto 4 a été réduite de 27 % par rapport au modèle précédent. De même que sur les modèles OPN S et OPN d’Oticon, le Ponto 4 intègre le programme OpenSound Navigator, traitant le signal sonore dans le but de réduire les bruits alentour et de préserver la parole venant de diverses directions. Ce système est possible grâce à un processus en trois étapes : OpenSound Navigator scanne à 360° l’environnement plus de cent fois par seconde afin d’identifier les différents bruits et paroles. Le programme réduit ensuite les bruits afin de préserver la parole. Enfin, il atténue rapidement les divers sons résiduels, tels que ceux présents entre les mots lors d’une discussion.

Les aides Ponto 4 intègrent la technologie Bluetooth, ce qui permet de recevoir de la musique ou un appel directement dans ses aides auditives. L’application mobile Oticon ON est également compatible avec Ponto 4, permettant ainsi au patient d’ajuster le volume, changer le programme ou les paramètres de son aide auditive, depuis son téléphone, en particulier grâce à la fonction «Recherche de mon aide auditive ».Ces prothèses existent en six coloris s’adaptant aux différentes couleurs de peau et cheveux, et sont fournies avec une multitude d’autocollants destinés à personnaliser les aides et les rendre plus « fun ».

Antoine ERICHER