Les classes aisées moins intéressées par les aides auditives de classe 1

Une étude de la Drees publiée en juillet 2022, dévoile que 53% des Français avaient entendu parler du 100% santé en fin 2021. Cependant, des disparités existent selon le niveau de vie, avec des personnes aisées qui ne veulent pas avoir recours au 100% santé ou pensent ne pas y avoir droit, et des personnes modestes qui ne sont pas informées.

Publié le 12 juillet 2022

Les classes aisées moins intéressées par les aides auditives de classe 1

Fin 2021, 53 % des Français déclaraient avoir entendu parler du panier 100 % santé. Ce dispositif semble en revanche mieux connu des plus diplômés, qui sont 60 % a déclaré en avoir entendu parler, ainsi que par les personnes de 45 à 64 ans (62 %) et de celles qui se déclarent très préoccupées par la santé des Français (61 %) ou en mauvaise santé (65 %).

Si un Français sur deux ayant besoin de lunettes, de prothèses dentaires ou d’un appareil auditif envisage de recourir au 100 % santé, cela concerne principalement les lunettes (63%) et le dentaire (73 %). Seuls 24 % des personnes interrogées comptent y avoir recours pour un appareil auditif.

Fin 2021, 72 % des Français estimaient qu’ils auront besoin de lunettes, de prothèses dentaires ou d’un appareil auditif dans l’année à venir, dont seulement 35 % comptaient avoir recours au panier 100 % santé. Ceux qui ne prévoient pas de l’utiliser avancent que les équipements proposés ne leur conviennent pas (8 %), qu’ils supposent que leurs revenus sont trop élevés pour entrer dans le dispositif (21%) ou encore pour une autre raison (7 %). Les 28% restant expliquent ne pas avoir besoin de ces soins.

 

 

Cette intention de recours au panier 100 % santé dépend logiquement de la condition sociale. Elle est plus élevée parmi les populations modestes.

 

En effet, 51% des personnes aux revenus les plus modestes (niveau de vie 1) comptent avoir recours au panier 100% santé, dont les appareils auditifs de classe 1, alors qu’ils ne sont plus que 21% parmi les personnes les plus aisées (niveau de vie 5).
Cet écart s’explique principalement parce que les plus aisés pensent leurs revenus trop élevés pour qu’ils soient autorisés à bénéficier du 100% santé.

 

Lucile Perreau

 

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