Chronique du service minimum : le centre Sonance Audition d’Aubenas, en Ardèche

CONFINEMENT

Les enseignes comme les indépendants s’organisent pour assurer les urgences. Aujourd’hui, zoom sur le centre Sonance Audition d’Aubenas, en Ardèche, et sur ce réseau qui compte 104 centres dans toute la France.

Chronique du service minimum : le centre Sonance Audition d’Aubenas, en Ardèche

« Nous avons essayé d’avoir une position pour toute l’enseigne, déclare Laurent Buri, co-fondateur du réseau Sonance Audition. Nous avons demandé à tous les audioprothésistes de s’organiser dès lundi pour fermer les laboratoires le plus vite possible. Les salariés ont été mis au chômage technique. Nous avons quelques masques, mais pas assez pour protéger nos collaborateurs ».

Tous les laboratoires ont mis en place une ligne téléphonique ou une adresse mail permettant aux patients de joindre leur audioprothésiste. De petits dépannages peuvent être faits au téléphone : « On peut expliquer comment déboucher un appareil, par exemple ». Les piles sont envoyées par courrier.
 
Des rendez-vous au labo pour les urgences uniquement
Pour les urgences uniquement, des dépannages sont réalisés dans les laboratoires, sur rendez-vous. « Hier, j’ai dépanné trois sourds profonds. Ils sont venus dans mon laboratoire d’Aubenas, à trois moments différents. J’ai demandé à ceux qui avaient des masques de les porter. J’ai quelques masques en stock, donc j’en avais un. Les patients se sont désinfecté les mains avant et après le rendez-vous. Après leur passage, j’ai désinfecté tout mon matériel », témoigne Laurent Buri. Il a préconisé à tout le réseau de fermer, « mais ce sont des indépendants, ils restent libres ; certains, qui n’ont pas d’enfants à garder, vont peut-être ouvrir ponctuellement pour des permanences ».

 Nathalie Da Cruz