Guillaume Flahault renouvelé à la tête du Synea, de nouveaux projets pour le syndicat

Syndicat national des entreprises de l’audition

À l’issue de l’assemblée générale du Syndicat national des entreprises de l’audition (Synea) qui s’est tenue à Paris, le 5 février, le syndicat a renouvelé son équipe dirigeante : Guillaume Flahault a été réélu au poste de président pour une durée de deux ans, tandis que Richard Darmon (président d’Amplifon France) et Patrick Tonnard (directeur des partenariats chez Audika) ont été renouvelés dans leurs postes de vice-présidents.

Guillaume Flahault renouvelé à la tête du Synea, de nouveaux projets pour le syndicat

 
Continuité du service audioprothétique et actions de prévention auditive
Au cours de cette assemblée générale, le syndicat s’est en particulier engagé sur deux décisions emblématiques : « Dans un premier temps, nous avons acté la mise en œuvre, entre toutes les entreprises du Synea, d'un engagement afin d’assurer la continuité du service en cas de fermeture d’un laboratoire ou de déménagement d’un client, et ce, quelle que soit l’enseigne, explique Guillaume Flahault. Ce "Pacte" participe à la continuité du service audioprothétique rendu aux malentendants. C’est en effet une façon de mettre au service des patients la force des entreprises du Synea dont les enseignes — Amplifon, Audika, Audition Conseil, Audition Santé, Audio 2000, AudioNova, Conversons, Entendre, Grand Audition et Vivason — représentent, ensemble, 55 % de la profession », souligne le président du Synea.
« Par ailleurs, nous avons décidé de mettre en place et d’orchestrer des campagnes de prévention dans les quelque 2 500 centres que représente le Synea, et ce, à plusieurs reprises durant l’année. Ces campagnes de prévention se dérouleront notamment au cours de la Semaine du Son et d'une semaine de prévention à l’occasion de la fête de la musique. À mes yeux, il est très important que notre profession rassemblée, saisisse toutes les opportunités de parler des professionnels de la santé que sont les audioprothésistes, mais aussi d’expertise en santé auditive au sens large », met en avant Guillaume Flahault.
 
Quatre objectifs pour le Synea : image, pédagogie, unité professionnelle et avenir de l’audioprothèse
Après avoir formalisé ces deux engagements forts, le syndicat a réitéré ses objectifs et précisé ses priorités : « Nous avons pour responsabilité d’améliorer l’image de la profession auprès du grand public et de répondre aux attaques déloyales envers notre secteur, explique Guillaume Flahault. Il est de notre devoir également de faire de la pédagogie auprès des pouvoirs publics. En ce sens et en partenariat avec l’Unsaf, le Synam et le Collège national d’audioprothèse, nous publierons en avril-mai, un Livre blanc sur le secteur, et qui abordera tous les pans de notre profession et plus largement, dressera un vaste état des lieux de l’audition en France, de tous ses acteurs aussi. Il est important que nous nous dotions d’un outil commun de sensibilisation, de travail auprès des pouvoirs publics. In fine, ce projet sera extrêmement fédérateur pour l’ensemble de la profession. Enfin, le Synea s’est fixé comme objectif de définir et de communiquer une vision d’avenir de la profession. Aussi, j’aimerais rappeler ici qu’au cœur des préoccupations du Synea, il y a la liberté : la liberté de choix du patient, la liberté d’exercer la profession d’audioprothésiste et la liberté d’entreprendre aussi», souligne le président du Synea.
 
Consolider les acquis vis-à-vis des Ocam
Parmi les préoccupations du syndicat, se trouvent également des dossiers comme le rapport aux Ocam, ou la récente saisine « pour avis » de l’Autorité de la concurrence qui va mener une enquête sur le secteur de l’audioprothèse en France. À ce sujet, Guillaume Flahault souhaite préciser : « Ce n’est pas la première fois que l’Autorité se saisit pour avis afin d’enquêter sur notre secteur. Cela s’est produit de la même manière en 2014 déjà, puis en 2015, il y a eu une enquête dans le cadre du rachat d’Audika par William Demant. La saisine de l’Autorité de la concurrence est pour la profession l’occasion d’apporter des réponses pertinentes aux questions légitimes qui nous seront posées.
J’aimerais également revenir sur le rapport aux Ocam. Nous avons réussi au cours de l’année 2015 à établir des discussions ouvertes et constructives avec les réseaux de soins et notamment avec Kalivia. Tout le monde en est sorti grandi, et en premier lieu, les patients. Nous avons en 2016 entamé des discussions avec le réseau Itélis dans le cadre du renouvellement de son appel d’offres en audioprothèse. Les termes de l’appel d’offres d’Itélis méritent d’être révisés et nous souhaitons aujourd’hui rouvrir le dialogue, afin d’arriver à un partenariat équilibré », rappelle Guillaume Flahault.
 

À Propos du Synea :
Créé en 1994, le Synea regroupe actuellement dix des plus importantes enseignes d’audioprothésistes : Audika, Amplifon, Conversons, Audition Santé, Audition Conseil, Grand Audition, AudioNova, Vivason, Entendre, Audio 2000. Toutes ces enseignes sont dédiées exclusivement à l’audition. Le Synea représente aujourd’hui plus de 2 500 centres d’audioprothèses répartis sur toute la France, soit 55 % des centres français, 3 000 employés, dont plus de 1 300 audioprothésistes. Ces chiffres en font un acteur incontournable du marché français de l’appareillage auditif.
Face au vieillissement de la population française, le rôle du Synea est de sensibiliser et d’informer la population et les pouvoirs publics sur la déficience de l’audition, véritable enjeu de santé public. Le Synea est fortement impliqué dans la formation prodiguée dans les écoles d’audioprothèse. À ce titre, le Synea soutient l’Université de Lyon par l’intermédiaire de NEURODIS, fondation de coopération scientifique dédiée aux pathologies du cerveau. (Source : Synea)

GB