Visite d’Olivier Véran : son avis sur le 100% santé

100% Santé

Le ministre de la santé Olivier Véran a visité ce matin le centre Amplifon du 10 rue Bobillot, dans le 13e arrondissement de Paris, l'occasion pour lui de faire le bilan du 100% santé en audiologie. Selon lui, la part plus élevée que prévue d'appareils de classe 1 (intégralement remboursée) reste une bonne nouvelle et le nombre d'étudiant en audioprothèse devrait être revu à la hausse.

Publié le 01 octobre 2021

Visite d’Olivier Véran : son avis sur le 100% santé

“On estime entre 400 000 et 500 000 nouveaux Français qui se sont appareillés grâce au 100 % santé” a expliqué ce matin Olivier Véran, l’actuel ministre de la santé, lors de sa visite d’un centre auditif Amplifon. Il était visiblement satisfait de la réforme du remboursement en audiologie, en notant une augmentation massive de l’équipement. Il a par ailleurs fait remarqué que la réforme avait également bien fonctionné avec le secteur dentaire, contrairement à l’optique, où l’effet serait plus mitigé selon lui.

Un taux de classe 1 en dehors de l’accord

“Nous nous étions fixé un objectif dans le domaine de l’audiologie qui était, à la fin de l’année 2021, que 40 % d’audioprothèses seraient vendues avec un zéro reste à charge. Nous y sommes déjà aujourd’hui” a-t-il poursuivi. Lorsqu’on lui fait remarquer que les organisations d’audioprothésistes s’étaient engagées sur une répartition de 20 % en classe 1 et non 40 % lors de la signature de l’accord, il rétorque que “ça reste une bonne nouvelle, lorsque les volumes augmentent fortement, même pour les audioprothésistes”. Le ministre a ainsi fait remarquer que le taux d’équipement est désormais en France l’un des meilleurs au monde, après le Danemark.

Augmenter le nombre d’étudiants tout en régulant

Quant au manque actuel de professionnels pour assurer ce surplus d’activité, Olivier Véran a annoncé sa volonté d’augmenter le numerus clausus. “Nous adapterons l’offre de formation aux besoins exprimés par les professionnels sur le terrain et si nous voyons qu’il y a des besoins, nous augmenterons le nombre d’étudiants. Nous sommes un pays où il y a du chômage. Il y a beaucoup de jeunes qui souhaitent accéder à des formations qui les mènent à des emplois qualifiés. La formation d’audioprothésiste en fait partie. Il s’agit malgré tout d’avoir un outil de régulation pour qu’il n’y ait pas trop de professionnels, en revanche, nous n’allons pas freiner les capacités de formation, dès lors qu’il y a de la demande” a-t-il détaillé, non sans avoir auparavant, questionné la patiente de 80 ans, nouvellement équipée, venue ce jour-là témoigner que la mise en place de la réforme l’avait décidé à se faire appareiller..

 

Corinne Couté

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