Enquête démographique de la FNEA : Des hauts et débats

La FNEA, syndicat des étudiants en audioprothèse, a réalisé en marge du projet 100% santé une enquête démographique portant sur la mobilité des audioprothésistes et sur la manière d'appréhender le maillage du territoire. A travers cette étude, le syndicat étudiant tient également à alerter sur les équivalences de diplômes au sein de l'UE. 

Publié le 29 avril 2019

Enquête démographique de la FNEA : Des hauts et débats

Dans le cadre de la réforme 100% santé qui améliore le remboursement des appareils auditifs, le Ministère des solidarités et de la santé a missionné le syndicat des étudiants en audioprothèse pour réaliser une enquête démographique sur la profession. Pour cette enquête, la FNEA a interrogé l’ensemble des audioprothésistes diplômés dans un questionnaire. Il leur était demandé de répondre à des questions portant sur la mobilité des audioprothésistes, le maillage du territoire, l’évolution du numerus clausus et du nombre d’école. Au total, 894 retours ont été enregistrés, soit un quart des professionnels du secteur.

La réputation d’un établissement est souvent un des facteurs décisif dans le choix de formation d’un étudiant. C’est précisément le deuxième critère le plus cité. Or, le ministère de la santé craignait qu’une part importante des audioprothésistes reste attaché à leur lieu de formation à la l’issu de leurs études, créant ainsi une représentation inégale sur le territoire. Pour la FNEA, les résultats de l’enquête sont rassurants. Une fois leur diplôme acquis, deux audioprothésistes sur trois repartent exercer dans leur région d’origine.

L’enquête révèle également un maillage satisfaisant du territoire, offrant de courts délais d’obtention de rendez-vous. 90% des audioprothésistes sondés estiment leur délais d’attente à moins de deux semaines.

La FNEA cherche à cette occasion à alerter les instances françaises concernant les équivalences de diplôme au sein de l’Union Européenne. Le syndicat étudiant s’inquiète quant à la fiabilité de ces équivalences et  émet certains doutes concernant la qualité de l’enseignement. L’organisation déplore la non-prise en compte des équivalences dans la détermination du Numerus Clausus en raison de l’absence de données sur le nombre de diplômes délivrés chaque année par les différentes directions nationales (DJRSCS).

La FNEA craint que le niveau de formations des audioprothésistes s’affaiblisse et qu’à terme cela se reflète sur la qualité de prise en charge des patients en France.

Antoine ERICHER

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